dimanche 28 septembre 2008

Ségolène Royal a son Zénith - discours 1ère partie


Entre 5.000 et 6000 personnes avaient pris place au Zénith de Paris ce samedi 27 septembre 2008 pour l'évènement "La Fraternité à son Zénith".

Dans un grand discours de 45 minutes, souvent interrompu par des salves d'applaudissements et des "Ségolène... Ségolène....".

"Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer"

"Nous avons en commun de vouloir un autre monde", a-t-elle lancé, faisant scander le mot "fraternité" par ses partisans.

"On commence à comprendre qu'il faut radicalement changer le système", a-t-elle dit, sans jamais citer le nom du président Nicolas Sarkozy.

"A quand l'interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ?"

Elle s'est posée en victime du pouvoir mais aussi de certains de ses camarades du parti, évoquant "la riante primaire, la courtoise présidentielle, les gentils coups bas, les tendres attaques, les doux cambriolages, les amicales pressions et les charmantes épreuves personnelles".

A propos du cambriolage de son appartement, elle a stigmatisé "les porte-flingues de l'Elysée".

Durant quatre heures, les artistes se sont succédé sur scène: Trust, Benjamin Biolay, Hervé Vilard, Cali, Ridan, Neg' Marrons, Mohamed Lamine, Patrice Maktav, Alexis Rault, Trade d'union. De courts sketches notamment du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, Phil Darwin ou encore Ali, de petits films ryhtmaient la soirée. Le chanteur Yannick Noah a adressé un message de soutien, depuis les États-Unis.

Un lâcher de confettis devait clore en couleurs ce show politique d'un type nouveau.

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