mardi 23 décembre 2008
Ségolène Royal: Faire de Désirs d'Avenir un "réseau d'éducation populaire"
Message de Ségolène Royal, le 21 décembre 2008
"Il faut continuer et je continuerai avec vous." Ségolène Royal bat le rappel des troupes dans une vidéo publiée sur le site national de Désirs d'Avenir, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Parti Socialiste. Rendez-vous est donné à toutes les bonnes volontés pour 2009.
Au PS, Ségolène Royal veut travailler à mettre en place "des sections ouvertes, où l'on débat, où l'on attire des adhérents" pour construire un "Parti socialiste qui s'inspire des meilleures pratiques de ses élus, quels qu'ils soient, quelle que soit la motion pour laquelle ils ont voté", tout en prenant soin de ne pas apparaître comme celle qui divise en créant sa propre structure au sein du parti : "Nous ne sommes pas là pour gêner l'actuelle direction", rassure-t-elle avant d'avertir tout de même : "Nous avons été laissés derrière la porte mais nous sommes chez nous dans notre maison commune au Parti socialiste et nous devons y prendre sur le terrain toute notre place."
Ségolène Royal n'oublie pas Désirs d'Avenir, réseau constitué d'adhérents du PS et de sympathisants, "faire monter en puissance Désirs d'avenir". "Venez nombreux, adhérez et faites adhérer (...) Pourquoi ? Parce que d'abord nous allons continuer à mettre sur le site les meilleures contributions des experts, des économistes, des intellectuels, des sociologues que nous rencontrons, parce que je souhaite que cette matière grise soit mise à la disposition du plus grand nombre, en renforçant ce véritable "réseau d'éducation populaire" que Ségolène Royal souhaite voir grandir grâce à la participation de chacun. "Je veux que les militants de Désirs d'avenir soient aux côtés de ceux qui souffrent et qui disparaissent en silence (...) filmez-les, recueillez leurs témoignages, faites-les porter sur le site de Désirs d'avenir (...) ce qui nous conduira à mettre en place des actions de solidarité, de proximité."
Il faudra aussi développer "Cités d'avenir, pour diffuser dans les quartiers populaires" ce qu'elle a réalisé dans sa région.
Ségolène Royal répond aux accusations du président de la République Nicolas Sarkozy, qui avait considéré que la gauche était responsable de la pagaille dans les lycées, elle le renvoie à ses propres responsabilités et dénonce les orientations de la réforme de Xavier Darcos.
samedi 13 décembre 2008
Najat Belkacem sur Radio Orient
Najat Belkacem sur Radio Orient
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Pluriel, le Club de la presse de Radio Orient, a reçu le vendredi 12 décembre, Najat Belkacem, elle est interviewée par Loïc Barrière (Radio Orient), Michel Soudais (Politis), et Solenn Le Royer (La Croix).
Emission enregistrée le 11 décembre 2008 à l'Institut du Monde Arabe.
vendredi 12 décembre 2008
Kouchner et Allègre: la soupe comme prix de la trahison
Kouchner et Allègre: la soupe comme prix de la trahison
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Claude Allègre s’était rendu au QG de campagne de Sarkozy à deux jours du second tour de l’élection présidentielle.
Sarkozy s'apprête à payer le prix convenu pour le ralliement de l'ami de toujours de Lionel Jospin, les rumeurs insistances l'envoient à un ministère.
Cette vidéo a été diffusée le 10 décembre, lors de l’émission de Canal+ «Le grand journal». Au cours de cet aparté, Kouchner sous-entend à Allègre que Sarkozy pourrait faire appel à lui.
La soupe comme prix de la trahison.
mardi 9 décembre 2008
"Le texte de Martine Aubry est une régression intellectuelle"
Régression intellectuelle
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Vincent Peillon sur LCI le 08/12/08:
"Martine Aubry elle même dit, a proposé 3 postes sur 38 aux amis de Ségolène Royal en choisissant les noms, c'est beaucoup moins de 10% pour un courant qui a fait 30%, c'est une étrange conception de la démocratie (...) on voit à quel cela est inacceptable à un moment où le parti socialiste a besoin de se rassembler"
"C'est Martine Aubry qui est la première responsable"
"Le texte de Martine Aubry est une régression intellectuelle"
"Nous sommes le plus grand courant du parti"
lundi 8 décembre 2008
Ségolène Royal: "Ce que j'ai dit à Martine Aubry"
Ségolène Royal: "Ce que j'ai dit à Martine Aubry"
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Ségolène Royal a démenti, dimanche 7 décembre soir sur France 2:
"Je ne veux pas que l'on puisse dire que j'ai refusé de travailler, je souhaite travailler, je lui ai dit, je souhaite me mettre à la disposition du parti"
"Deux fois dans son bureau et une fois au téléphone, je lui ai dit que je suis disponible pour travailler, que nous attendons que Martine nous propose des responsabilités à la hauteur de ce que nous pouvons apporter aux Français (...) je souhaite avoir des responsabilités"
"Je souhaite travailler dans la Direction du Parti Socialiste"
Peillon & Valls Conférence de presse
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Conférence de presse de Vincent Peillon et Manuel Valls
Vincent Peillon: "Les conditions de la rénovation et du rassemblement ne nous semblent pas réunies, et la responsabilité en incombe à Martine Aubry"
"La feuille de route proposée par Aubry ne pose pas de problème de fond, mais mériterait davantage de nouveautés et d’innovations ", a ajouté Manuel Valls, qui reproche à la nouvelle majorité" de remettre le MoDem au cœur du débat au risque de faire apparaître les socialistes comme sectaires".
"Nous resterons disponibles pour rénover le PS", a-t-il ajouté.
dimanche 30 novembre 2008
Vincent Peillon invité à "On n'est pas couché"
Vincent Peillon chez Ruquier 1/2 le 29 11 08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Vincent Peillon chez Ruquier 2/2 le 29 11 08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Le 29 novembre 2008, Vincent Peillon est l'invité de Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché" sur France 2, en deux parties.
samedi 29 novembre 2008
On continue !
Ségolène Royal : On continue !
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Déclaration de Ségolène Royal, le 25 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
L'heure est à l'inventaire des erreurs et tricheries
Ségolène Royal au 20H du 22.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Les résultats n'ayant pas été proclamés, par conséquent aucune des candidates n'est élue, pourtant, la chaîne sarkozyste a choisi son camp, le titre du reportage ci-dessus ne laisse aucune ambiguïté sur son engagement "Aubry élue mais contestée".
Le samedi 22/11/08, au 20H00 de TF1, Ségolène Royal, invitée a déclaré:
"Il faut que le principe démocratique l'emporte"
"les socialistes sont engagés non pas pour des combats de personnes mais pour des grands principes"
"je crois que les militants socialistes ont le droit comme tout citoyen électeur a avoir un vote clair, à un vote incontestable"
"Même si je suis devant, je l'ai dit à Martine Aubry lorsque je l'ai appelée avant même les résultats définitifs, en lui disant: "il y a tellement de contestations, et l'écart est tellement ténu que je pense que la responsabilité que nous devons avoir toutes les deux, c'est de redemander un vote aux militants, qui sera cette fois contrôlé et incontestable""
Manuel Valls au 13H du 22.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Manuel Valls est invité du 13H00 de France 2 samedi 22 novembre 2008:
"Je le dis avec beaucoup de gravité (...) il y a eu de la fraude, il y a eu de la tricherie"
"Il y a aujourd'hui une défaite pour le parti socialiste".
"Il faut voter, c'est le seul moyen de sortir de cette crise"
"Nous sommes très déterminés a ne pas nous laisser nous voler cette victoire"
Nous utiliserons tous les moyens politiques, juridiques et judiciaires"
"Lorsqu'on veut représenter la société française on doit être exemplaires"
samedi 22 novembre 2008
Petites erreurs entre amis
Petites erreurs entre amis
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Samedi 22 novembre au soir il y a plusieurs contestations du scrutin :
À Lille, où on a constaté une "divergence de 20 voix en faveur de Martine Aubry" (vidéo ci-dessus)
En Nouvelle-Calédonie, où "les 81,25 % des suffrages, soit environ 20 voix (favorables à Ségolène Royal) n'ont pas été pris en compte dans le calcul national".
La fédération de la Moselle reconnait une erreur sur 12 voix qui ont été attribuées par erreur à Martine Aubry.
Affaire à suivre
Manuel Valls: Déclarations 2ème tour
vendredi 21 novembre 2008
La garantie du changement
Ségolène Royal, s'est présentée vendredi, au lendemain du premier tour, comme "la garantie du changement" et a promis de s'ouvrir aux équipes de ses concurrents, si les militants la placent en tête du second tour avec une "légitimité" forte.
"Les militants ont déjà marqué profondément leur volonté de changement, et de ce point de vue beaucoup de celles et ceux qui ont voté pour Benoît (Hamon) aspirent aussi au changement des pratiques, à la transformation de notre parti et à l'ancrage à gauche des socialistes", a-t-elle dit dans une déclaration à Poitiers, au siège du Conseil régional de Poitou-Charentes qu'elle préside.
"Je voudrais vous dire que nous sommes la garantie de ce changement, de cet ancrage à gauche, mais aussi de l'ouverture sur toutes les idées neuves".
Elle a promis que ses équipes "s'ouvriront bien évidemment, forte de la légitimité du vote des militants".
"Et je voudrais dire aux militants que plus ils me donneront cette légitimité de composer cette nouvelle équipe, plus nous pourrons nous ouvrir aux autres équipes".
"Dans chacune de ces équipes, il y a des personnalités de premier plan que je veux intégrer demain à la direction du Parti socialiste", a-t-elle ajouté.
"Dans la préparation de cette élection et de ce congrès, j'ai tendu la main en permanence à mes partenaires (...) et dès demain, je recommencerai à rassembler tous les socialistes".
Elle a estimé que les socialistes doivent "repartir sur de nouvelles bases" et a estimé que les résultats du premier tour lui ont donné "la possibilité de l'emporter au second tour".
Selon des résultats quasi définitifs communiqués vendredi en fin de matinée par le PS, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle a obtenu 42,51% des voix au premier tour, devant Martine Aubry à 34,70% et Benoît Hamon à 22,79%.
jeudi 20 novembre 2008
Mensonges et vidéo chez les Aubry Fabius Montebourg
Mésentente Aubry Fabius Montebourg
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Aubry, Fabius et Montebourg entre sincérité, mensonges et démagogie.
Vote aujourd'hui jeudi 20 novembre

Jacky Darne pour le poste de 1er secrétaire fédéral

Hélène Geoffroy pour le poste de secrétaire de section
Contrat de Gouvernance

3 principes:
1. La collégialité : parce que nous voulons un travail collectif, parce que nous refusons tout repli sectaire ou partisan, l’équipe de direction sera l’équipe de tout le parti et de tous les socialistes. Elle fera appel à tous les talents issus de toutes les motions et de toutes les sensibilités.
2. L’engagement personnel : les membres de l’équipe de direction prendront l’engagement de se consacrer pleinement à leur tâche.
3. La solidarité : parce que la capacité du Parti socialiste à être entendu et son efficacité reposent sur le respect de la décision collective, la plus grande liberté dans la discussion sera suivie de la plus grande solidarité dans l’expression.
L’équipe s’engagera sur un programme de travail en sept points
1. La droite aggrave les effets d’une crise mondiale devant laquelle l’Europe est pour l’heure impuissante. Nombreux sont celles et ceux - personnes âgées, jeunes, salariés précarisés, responsables de PME - qui vivent durement les conséquences de cette crise.
Nous devons leur prouver que le PS les défend. A partir d’un état des lieux conduit dans toutes les fédérations, nous élaborerons un plan d’urgence économique et social, porté, au Parlement et auprès des Français, par une grande campagne nationale.
2. Parallèlement, nous proposerons un Forum global européen associant le PSE, partis socialistes et progressistes, syndicats, entrepreneurs, représentants des services publics, associations, ONG, universitaires des vingt-sept Etats-membres de l’Union.
Tous ensemble, nous devrons élaborer une stratégie commune européenne face à la crise. Nous préparerons ainsi de la manière la plus unie possible les élections européennes de 2009, l’enjeu étant de faire naître une majorité de gauche au Parlement européen.
3. Forts de ces nouvelles propositions, et parce que nous ne sommes pas assez nombreux au Parti socialiste, nous lancerons une vaste campagne d’adhésions. Nous le ferons en proposant aux militants une cotisation modique qui n’exclue personne, ni les jeunes, ni les chômeurs, ni les retraités, ni les salariés précaires.
4. Parce que l’orientation du Parti est d’abord l’affaire de tous les militants, nous tiendrons une convention nationale sur la stratégie d’alliances du PS et notamment sur la constitution d’une coalition « Arc-en-ciel ». Elle servira d’acte fondateur à l’élaboration d’un programme de gouvernement avec toutes les forces de la gauche. Car notre méthode est claire : d’abord le rassemblement de la gauche autour d’un contrat de gouvernement, ensuite la main tendue à tous les démocrates pour battre la droite, sur la base de notre projet et de nos valeurs.
5. Pour transformer notre Parti, nous organiserons une convention de la rénovation. Seront remis à plat les modes de fonctionnement du PS, son adaptation à la société de l’information, les nouveaux modes de militantisme, ainsi que la question des primaires ouvertes pour la désignation du candidat de la gauche à l’élection présidentielle.
6. Alors que la droite étrangle les territoires, nous organiserons, avec la FNSER et les associations d’élus des Assises de l’innovation territoriale. Nous mettrons en commun les bonnes pratiques, les innovations des collectivités territoriales dirigées par les socialistes, les nouveaux enjeux de la décentralisation. Ces assises permettront de préparer les élections régionales et cantonales de 2010 et 2011.
Votons Ségolène Royal
Vidéos du dernier meeting de Ségolène Royal avec Manuel, Najat, Christiane, Julien et les autres
Ségolène Royal à Japy 19.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Manuel Valls à Japy 19.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Najat Belkacem à Japy 19.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Christiane Taubira à Japy 19.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Julien Dray à Japy 19.11.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Devant 1200 personnes, dernier meeting à Japy (Paris XI) de Ségolène Royal entourée de son équipe. "Le moment est là, historique, et il faut comme le disait François Mitterrand, que nous ayons la force de rester nous-mêmes et aussi la force de changer. Voilà ce que je vous propose !"
"Oui ou non, voulons-nous écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire vibrante et populaire. Le voulez-vous?
Voulez-vous bâtir ensemble le socialisme du XXIe siècle. Le voulez-vous?
Voulez-vous que notre parti s'ouvre à toutes les diversités et devienne meilleur que la société qu'il prétend transformer ?"
"Nous voulons renaître avec un parti puissant, un parti fort et des socialistes fiers de l'être", elle a demandé "un vote militant" pour "balayer les réticences et les refus" et "faire monter la certitude de la transformation", évoquant cette "belle responsabilité de diriger".
Lançant un plaidoyer pour l'Éducation nationale et les enseignants que "la droite traite avec un tel mépris", Ségolène Royal a jugé que "ce qui s'abat sur l'école est grave pour les élèves".
"Ils ont trouvé des milliards pour le système bancaire et ils saignent à blanc l'Éducation nationale".
"J'accuse la droite au pouvoir de compromettre gravement l'avenir de l'Éducation nationale"
"J'accuse la droite au pouvoir d'en rabattre sur un investissement prioritaire"
"J'accuse la droite au pouvoir de paupériser l'Éducation nationale"
"J'accuse la droite au pouvoir ne rien tenter contre l'échec scolaire".
"Le pays nous appelle depuis longtemps. Où êtes-vous les socialistes ? Eh bien nous sommes là ! Debout ! (...) Fiers de l'être et au service des Français. En avant ! ", a-t-elle conclu, soulevant une vive ovation.
mercredi 19 novembre 2008
"Créer un parti joyeux, métissé, créatif, constructif"

Ségolène Royal : "Mon rôle est d’organiser le changement et l’ouverture"
À la veille du premier tour de l’élection du premier secrétaire du Parti socialiste, qui aura lieu jeudi 20 novembre, Ségolène Royal précise ses arguments dans la confrontation qui l’oppose à Martine Aubry et Benoît Hamon.
Confirmant sa volonté de changer le fonctionnement du parti, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle, qui estime qu’elle « symbolise la rupture », évoque son « contact particulier avec le peuple » tout en affichant son souhait d’associer à la direction du parti des dirigeants issus d’autres motions. Elle entend, si elle l’emporte, organiser des conventions thématiques, en particulier sur les alliances, la crise financière et la protection sociale.
La campagne se durcit. Jack Lang vous accuse de vouloir transformer le PS en un parti à l’américaine, une grosse machine électorale…
Arrêtons les anathèmes : voilà typiquement les méthodes du passé que je ne veux plus voir dans le nouveau parti ! Je n’ai jamais construit mon discours politique sur le rejet de ce qui se fait ailleurs, sur le repli sur soi, sur la peur du changement.
François Mitterrand parlait de « la force d’être soi-même et celle de changer ». Nous avons l’obligation de changer. Aujourd’hui, le vrai risque, c’est l’immobilisme.Le PS est devant un choix crucial : se recroqueviller ou s’envoler, se refermer sur lui-même ou s’ouvrir au monde, s’étioler ou renaître, en prenant le risque de créer un parti joyeux, métissé, créatif, constructif. Soit on choisit encore la pyramide immuable, le sommet et la base, ceux qui savent et ceux qui exécutent, soit on joue le collectif, le rassemblement et une gestion plus horizontale du parti.
Pourquoi les réactions à votre égard sont-elles si vives ? A entendre vos adversaires, c’est tout juste si vous appartenez à la famille socialiste.
J’ai trois explications à cette violence. D’abord, je symbolise le changement et même la rupture. Cela en dérange beaucoup, alors que j’ai vingt-cinq ans de militantisme au sein du PS. Ensuite, j’incarne la légitimité que m’a donnée la campagne présidentielle. Enfin, j’ai un contact particulier avec le peuple. Cela fait ma force et intrigue certains.
Comment analysez-vous ce qui s’est passé au congrès de Reims ?
Cela a été un jeu de poker menteur. En principe, le rassemblement se fait autour de la motion arrivée en tête. C’est la règle.Mais parce que c’était moi et une nouvelle génération, ils ont refusé de s’y plier. Ils ont fait de ce congrès une question de personnes. Quand j’ai contacté Martine Aubry et Bertrand Delanoë pour faire le rassemblement, ils m’ont dit que j’étais la candidate légitime, et ils ont commencé à discuter sur le texte. Nous avons eu un échange écrit, puis ils ont refusé tout débat complémentaire. Et dès l’ouverture de la commission des résolutions, ils ont déclaré ne plus avoir rien à nous dire. Il s’agissait d’un congrès d’obstruction à la motion arrivée en tête.
Pourquoi avez-vous reculé sur la question de l’alliance avec le centre, en appelant désormais à l’arbitrage des militants ?
Je n’ai pas reculé. Mon discours a été clair là-dessus. Pour faciliter un rapprochement avec Bertrand Delanoë, j’ai fait cette proposition de méthode. J’ai également tendu la main à Benoît Hamon, en lui proposant de prendre la responsabilité du forum chargé de réfléchir à cette question. Il a refusé. Sur le fond, je ne renie rien. Le parti doit s’ouvrir, mais après avoir rassemblé toute la gauche.Aux militants qui s’inquiètent, je rappelle que j’ai été capable de rassembler toute la gauche au premier tour de la présidentielle, et d’être présente au second, avec le soutien notamment d’Olivier Besancenot et d’Arlette Laguiller.
Vous souhaitez être secondée par un premier secrétaire délégué. Quelles seront ses attributions ?
Contrairement à la réputation qu’on me fait, je délègue beaucoup, en particulier dans mes fonctions de présidente de région. Le premier secrétaire délégué pourra exercer tous les pouvoirs du premier secrétaire par délégation. Présider le bureau national, s’exprimer pour le parti, s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil, en appui avec quelqu’un qui s’occupera des fédérations.
Cela veut-il dire que vous ne présiderez pas toutes les semaines le bureau national si vous êtes élue ?
C’est déjà le cas. Lorsque le premier secrétaire est pris par d’autres obligations, notamment internationales, il délègue la présidence du bureau national.
Avec qui souhaitez-vous diriger le parti ?
Je veux constituer une équipe ouverte aux autres motions, y compris celle de Benoît Hamon. J’espère convaincre des personnalités de talent comme Didier Migaud, Pierre Moscovici, Jean-Yves Le Drian, Marisol Touraine, Adeline Hazan, Alain Vidalies et d’autres encore. Je souhaite constituer une équipe solide qui assume pleinement ses responsabilités et se déploie largement. Mon rôle est d’organiser le changement, l’ouverture et la transmission.
Quelles premières décisions envisagez-vous de prendre si vous l’emportez ?
Je contacte immédiatement les responsables socialistes européens. Puisque la France a la présidence de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, et même si les délais sont très courts, nous organiserons un forum global avec les partis socialistes européens, le mouvement syndical, les ONG. Car la réflexion et les décisions sur la crise ont été confisquées par les pouvoirs institutionnels et les banques.Il faudra aussi réformer la gouvernance du parti : intégrer les nouvelles formes de militantisme, refonder notre outil Internet pour permettre le développement des débats interactifs, créer une sorte de Facebook socialiste et attirer ainsi de nouveaux publics, mobiliser les jeunes des quartiers populaires, baisser le prix des cotisations et déclencher un mouvement d’adhésion, créer enfin l’université populaire de la connaissance, avec des antennes régionales. Des conventions thématiques scanderont régulièrement la vie du parti, en attirant vers nous les intellectuels et les chercheurs.
Sur quels thèmes ?
La crise financière, le modèle social français, l’avenir de la sécurité sociale et des retraites, la santé, la décentralisation et la place de l’État, le syndicalisme de masse…
Quel type d’opposition préconisez-vous face à Nicolas Sarkozy ?
Une opposition constructive. Cela nécessite de bien identifier dans la politique de Nicolas Sarkozy ce qui marche et ce qui ne marche pas. Il a compris que, pour sortir de la crise, il fallait jouer à tous les niveaux : national, européen et mondial.
Mais il n’a pas de politique économique, il détruit les services publics, qui sont notre patrimoine commun, il accorde aux entreprises des aides financières sans contrepartie. Il reste impuissant face à ses amis banquiers. Le pays a le sentiment aujourd’hui d’une profonde injustice et d’une grande inefficacité.
Edition Le Monde du 20-11-2008
Ségolène Royal le 19/11/08 chez Bourdin sur BFM-TV
Ségolène Royal invitée ce matin 19/11/08, sur les antennes de BFM-TV et RMC de Jean-Jacques Bourdin.
Ségolène Royal au Grand Journal de C+ 18/11/08
Ségolène Royal sur C+ 18-11-08 1ère
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Ségolène Royal sur C+ 18-11-08 2ème
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Ségolène Royal invitée avec Vincent Peillon, Najat Belkacem et Manuel Valls au Grand Journal de C+ le 18 novembre 2008.
mardi 18 novembre 2008
Ségolène Royal et le sens de l'honneur perdu
Ségolène Royal le sens de l'honneur
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Ségolène Royal a affirmé lundi sur France 3 que le PS avait "perdu le sens de l'honneur".
Interrogé sur Bertrand Delanoë, qui a apporté son soutien à Martine Aubry dans la compétition pour la direction du parti, Ségolène Royal a répliqué: "le Parti socialiste a perdu le sens du code de l'honneur, et lorsque les dirigeants disent quelque chose et font le contraire, ça n'est pas conforme à l'idée que je me fais de la politique".
Bertrand Delanoë avait décidé pendant le congrès de Reims de ne pas présenter de candidat à la tête du PS, et de ne pas donner de consigne, pour le vote des militants sur ce sujet jeudi.
"La politique a besoin de sincérité, de vérité, d'authenticité, et tout cela prouve que le Parti socialiste a besoin de changer et de mettre en avant une nouvelle équipe".
A propos des autres candidats, elle a ironisé: "On voit l'éternel retour, là, à l'œuvre. Avec Martine Aubry, il y a Laurent Fabius, avec Bertrand Delanoë, il y a Lionel Jospin, donc c'est le retour de ceux qui ne veulent pas passer la main à une nouvelle génération".
Interrogée sur les sifflets pendant son discours au congrès, elle a reconnu que "ça fait mal."
"Mais ça prouve aussi que je suis dans le vrai. Quand quelque chose change, ça ne fait pas plaisir à tous ceux qui veulent que rien ne change. Et si le Parti socialiste ne change pas, il peut disparaître".
"Et surtout, il peut désespérer tous ceux qui comptent sur nous pour promettre de l'ordre juste dans cette scène internationale. Si je suis élue (...) la première initiative que nous prendrons, c'est d'organiser un forum global parce qu'on ne peut plus penser simplement dans les frontières nationales (...) c'est-à-dire organiser l'équivalent du G20, avec les représentants des salariés, des consommateurs, des épargnants."
lundi 17 novembre 2008
Profession de foi pour l'élection du Jeudi 20 novembre 2008
Chèr-e-s camarades,
Au moment où la crise financière aggrave les souffrances, ici et dans le monde, la France attend les socialistes. Elle les appelle. Nous devons répondre, forts, déterminés, audacieux, vigoureux, énergiques.
La parole vous est aujourd'hui redonnée. Immense responsabilité, car c'est vous qui, par votre vote, allez forger l'unité du Parti socialiste et donc sa capacité à se faire entendre et à agir dans le tumulte.
Oui ou non voulons-nous ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non voulons-nous bâtir ensemble le socialisme du XXIème siècle ?
Oui ou non, notre parti va-t-il s’ouvrir à toutes les diversités et devenir meilleur que la société qu’il prétend transformer ?
Oui ou non le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois va-t-il venir vers nous car nous aurons su lui redonner l’espoir ?
Notre avenir est à portée de main. A nous de le saisir. Nous avons les talents individuels. A nous de tisser le talent collectif.
Je veux mettre en valeur une nouvelle génération d'hommes et de femmes, de toutes origines et de tous les territoires. A nous de leur ouvrir les responsabilités et de demander aux anciennes générations d'être là et de leur transmettre l'expérience.
Vous savez que le Parti socialiste peut devenir un grand parti populaire. A nous d’accueillir toutes celles et ceux qui veulent combattre les dégâts du sarkozysme et construire un autre futur.
On nous a fait un procès intellectuellement déloyal sur la question des alliances. Pourtant notre motion est parfaitement claire : l'union de la gauche d'abord, la main tendue à tous les humanistes pour battre la droite, ensuite. Cette question sera soumise à une consultation directe des militants. Je m'y engage.
Vous savez que les jeunes des quartiers populaires et de toutes les couleurs sont massivement venus voter pour nous à l'élection présidentielle. Je les espère au Parti socialiste. A nous d'inventer de nouvelles formes de militantisme.
Les Français nous attendent. La gauche nous attend. La force d'être nous-mêmes et la force de changer dépendront de la force que par votre vote, chacune et chacun d’entre vous nous donnera jeudi prochain. Donnez-nous cette force et cette légitimité qui nous permettront de reprendre l'ouvrage, pour que tous les talents de toutes les motions se rassemblent pour combattre la droite, pour proposer et pour se faire entendre, ici, mais aussi en Europe et sur la scène internationale.
Je vous appelle toutes et tous à venir voter. Car aujourd’hui c’est vous, militantes et militants, qui détenez les clés de notre avenir commun et donc de celui de millions de citoyens qui nous attendent, parfois désespérément. C’est vous qui pouvez donner l’élan de la transformation. Alors, allons-y. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire. Nous sommes les socialistes. Nous allons retrouver la fierté de l'être tous ensemble, unis et offensifs. Vous pouvez compter sur moi comme nous comptons sur vous.
Amitiés socialistes,
Ségolène Royal et Vincent Peillon, et toute l'équipe
dimanche 16 novembre 2008
Le Congrès de Reims en 4 vidéos
Ségolène Royal - Profession de foi - Reims
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Congrès de Reims, dimanche 16 novembre
Ségolène Royal, a affirmé dimanche devant le Congrès de Reims que "tout le monde devra se ranger derrière celui qui sera désigné par le vote souverain des militants". "Le parti a besoin de tous, de tous ses militants, ses élus, ses responsables nationaux, fédéraux, ses secrétaires de section et de tous ceux et celles qui nous rejoindront.
"Nous aurons besoin de toi, Bertrand et de tes amis", a-t-elle lancé. "Nous aurons besoin de toi, François, à qui tous les militants savent ce qu'ils doivent notamment d'avoir maintenu contre vents et marées, l'unité du parti socialiste", a-t-elle lancé, très applaudie.
"Le Parti socialiste est attendu par les Français. Il doit contribuer à répondre à l'urgence de la crise financière", évoquant "l'avalanche de licenciements" et "les acquis sociaux bafoués partout".
Elle a condamné cette "crise financière indissolublement liée au système capitaliste lui-même", la "secte des intégristes du marché" et les banques qui appellent l'État "au secours comme on appelle les domestiques pour qu'ils épongent les dégâts d'une fête trop arrosée".
Il y a "urgence à proposer une alternative radicale et crédible", a affirmé Ségolène Royal qui songe "à tous ces salariés qui jonglent avec trois petits boulots pour s'en sortir", à cette mère de famille qui "récupère les restes des assiettes pour les recuisiner", à ces "retraités" qui "doivent choisir entre manger et se chauffer".
"Je pense à tous ces jeunes de toutes origines et de toutes les couleurs des quartiers populaires qui sont venus massivement voter à l'élection présidentielle et je les appelle à venir au PS. La France a besoin d'eux, le PS a besoin d'eux et si je suis élue, j'aurais farouchement besoin d'eux".
Saluant le PS, "Parti de notre vie, même si nous y laissons parfois beaucoup", "indispensable aux Français et au monde", elle a lancé: "Rassemblons-nous. Socialistes, levons-nous!", avant d'exhorter à "inventer le socialisme du XXIe siècle".
Vincent Peillon - Discours de Reims
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Congrès de Reims, dimanche 16 novembre
Discours de Vincent Peillon, futur 1er secrétaire délégué en cas de victoire de Ségolène Royal.
Ségolène Royal - Echec commission des résolutions
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Congrès de Reims, nuit du samedi 15 au dimanche 16 novembre
Ségolène Royal:
"Les militants vont avoir maintenant la parole, dès jeudi prochain (lors d'un vote pour élire le Premier secrétaire). La main tendue aux autres partenaires n'a pas été saisie"
"J'en appelle à tous les militants du Parti socialiste, qui vont maintenant prendre leurs responsabilités jeudi prochain. Ils vont avoir à choisir quel Parti socialiste ils veulent, à choisir entre le retour aux méthodes d'un autre âge, celles à laquelle nous assistons, un nouveau Parti socialiste avec une nouvelle génération avec d'autres méthodes, avec d'autres façons de faire"
Manuel Valls:
"Ce qui se passe aujourd'hui à la Commission des résolutions est symbolique d'un parti qui n'en peut plus" dit-il en affirmant que les membres de la délégation de la motion E "ne comprenaient pas sur quoi portaient les désaccords"
Vincent Peillon - Rassembleurs et responsables
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Congrès de Reims, nuit du samedi 15 au dimanche 16 novembre
Vincent Peillon:
"Il est dit que nous aurions claqué la porte de la commission des résolutions, pas du tout, nous avons au contraire attendu sagement que les amis de Martine Aubry, Bertrand Delanoë et Benoît Hamon recherchent leur accord, qui finalement n'est pas venu. Nous avons voulu le rassemblement du début jusqu'à la fin, nous le voulons encore, nous sommes à la fois rassembleurs et responsables pour tous, et à aucun moment nous n'avons voulu quitter la commission"
mardi 11 novembre 2008
Document de travail ouvert proposé aux autres motions
2) Il faut un État préventif et stratège qui change les rapports de force. Distribuer après coup ne suffit plus. Cela suppose un nouveau modèle de croissance associant dynamisme économique, politique industrielle, progrès social et écologie.
3) Faire partout le choix écologique de l’excellence environnementale. Urgence sociale et urgence environnementale sont désormais liées. Cela suppose de favoriser une croissance sobre qui tienne compte de la rareté des ressources, d’organiser l’après-pétrole et de promouvoir de nouvelles révolutions technologiques.
4) Oser la démocratie jusqu’au bout et refonder le pacte républicain. Cela suppose de nouvelles institutions, de nouveaux pouvoirs pour les territoires, une réelle démocratie sociale et participative, le pluralisme médiatique, l’indépendance de la justice. Cela suppose d’avoir pour objectif de l’égalité réelle et de reconnaître la France métissée comme une chance. 5) Réorienter l’Europe pour la relancer.
3 - Faire du Parti Socialiste une force neuve
4 - Fédérer la gauche
dimanche 9 novembre 2008
Vincent Peillon et Benoît Hamon sur France 3
Vincent Peillon & Benoit Hamon sur France3
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Le 7 novembre, au lendemain du vote des motions, Vincent Peillon et Benoît Hamon étaient les invités au 12/13 de France 3
jeudi 6 novembre 2008
Obama: communiqué de presse d'Hélène Geoffroy
Mercredi 5 novembre 2008
600 signataires pour la motion E dans le Rhône
mardi 4 novembre 2008
Jeanne Moreau lit deux lettres ouvertes à Brice Hortefeux.
2 lettres ouvertes à Brice Hortefeux
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Jeanne Moreau lit deux lettres ouvertes à l'ignoble Brice Hortefeux, ministre du honteux ministère de l'identité nationale de la France, aujourd'hui "un pays déshonoré pour avoir oublié le sens de la République".
À écouter et réécouter sans modération
lundi 3 novembre 2008
Des militants: Pourquoi nous votons pour la motion E
Nous votons pour la motion E
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Des militants du 4ème arrondissement de Paris et Dominique Bertinotti nous expliquent les raisons pour lesquelles elles et ils ont choisi la motion E
dimanche 2 novembre 2008
La social-démocratie est un modèle périmé

Le Parisien du 02/11/08, Ségolène Royal est "L'invitée du Dimanche", présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal n’exclut pas d’être candidate au poste de premier secrétaire du PS si les militants socialistes placent sa motion en tête.
Avec qui ferait-elle alors alliance? "Il n’y a pas d'exclusive", assure-t-elle.
Question: La crise ne sonne-t-elle pas l’heure, à droite comme à gauche, des personnalités fortes et pragmatiques ?
Ségolène Royal: Les Français découvrent que les hauts dirigeants des entreprises et de la finance internationale ont emmené le système dans le mur. Pour changer la donne et le rapport de forces — afin que la crise serve à quelque chose — il va falloir, oui, beaucoup de courage, un esprit visionnaire et aussi ne pas être lié aux puissances d’argent.
Face à la rapidité de mutation du capitalisme, les socialistes n’ont-ils pas, à chaque fois, un métro de retard ?
Pas toujours!... Souvenez-vous de ce que j’avais dit pendant la campagne présidentielle et qui m’a valu parfois tant de sarcasmes :je parlais des rémunérations excessives des traders, du nécessaire recentrage des banques sur leur cœur de métier, de l’interdiction des paradis fiscaux, de la création de fonds public d’aides aux PME, de la sécurisation des salariés comme instrument majeur de l’efficacité des entreprises. Je n’étais absolument pas en retard, bien au contraire. En revanche, on ne peut que constater l’échec cinglant de la politique économique de la droite depuis un an et demi. Une politique qui se résume au bouclier fiscal, c’est-à-dire à un avantage aux rentiers.
Le PS n’a donc pas, selon vous, à revoir son logiciel, à aller plus loin ?
Bien sûr qu’il faut aller plus loin, et certainement pas en revenant aux idées de la social-démocratie, et encore moins aux idées libérales ! La social-démocratie a été opérationnelle à un moment donné de l’histoire. Mais comment ne pas constater qu’elle a été tenue en échec dans plusieurs pays européens ? Pourquoi ? Parce qu’il faut un État préventif qui change les rapports de force et non pas, comme dans la social-démocratie, un État secouriste qui ne remet pas en cause le système. Quand j’entends certains socialistes vanter les vertus en 2008 du modèle social-démocrate, je suis stupéfaite, car c’est un modèle périmé. C’est un nouveau modèle qu’il faut inventer. Avec une lucidité radicale sur de nombreux sujets... Lesquels ?
Il faut, par exemple, obliger les entreprises qui font des bénéfices à rembourser tous les fonds publics afin de stopper les délocalisations et les licenciements. Je l’ai fait dans la région que je préside. Il est urgent de le faire à l’échelle nationale car des entreprises profitent actuellement de la crise—voyez le comportement scandaleux d’Arcelor Mittal en Lorraine — pour accélérer certaines délocalisations. J’insiste : quand des entreprises se comportent mal, il faut être avec elles radical et, à l’inverse, tout faire pour sécuriser les PME innovantes en facilitant des compromis sociaux entre salariés et employeurs afin que tous défendent ensemble l’intérêt de l’entreprise.
C’est cela, le socialisme ?
Oui. C’est le socialisme du XXIe siècle, revisité à la lumière des immenses défis d’aujourd’hui. Une pensée politique doit toujours être en mouvement. Avec un certain nombre de repères intangibles.
Et c’est quoi "le" repère intangible du socialisme ?
C’est vouloir humaniser le monde, regardez comment il en a besoin, le monde aujourd’hui! L’Amérique de Bush a pensé — et Nicolas Sarkozy reste fasciné par ce modèle-là — que ce qui crée la richesse, ce n’est pas le travail bien payé mais la société de consommation à tout-va, fondée sur le surendettement des ménages, juteux pour les banques. Résultats: la crise planétaire, les salaires des équipes dirigeantes multipliés par dix en dix ans, les inégalités qui se creusent. Le salaire moyen des 50 patrons français les mieux payés a augmenté de 20 % durant la seule année 2007 et, pendant ce temps-là, la moitié des cadres a perdu du pouvoir d’achat. Or si les cadres sont démotivés, ça va très mal se passer dans les entreprises ! On ne va pas attendre trois ans comme cela. Il faut que Sarkozy rectifie la trajectoire. Seule une pression de l’opinion et un PS à l’offensive pourront l’y forcer. Les salariés désespérés de la Camif avec lesquels j’étais vendredi, qui voient les milliards pour les banques et rien pour eux, me disaient : "Sarkozy, avec de telles fautes professionnelles, mérite un préavis de licenciement pour 2012 !"
Si votre motion obtient une majorité relative des suffrages, avec qui êtes-vous prête demain à passer alliance pour gouverner le PS ?
Tous ceux qui voudront nous rejoindre seront les bienvenus. On aura voté sur un projet. A partir de là, il n’y a pas d’interdit, pas d’exclusive. Parce que j’aime les militants, je ne suis pas rancunière. C’est pour eux que, dans cette période, je n’ai pas répondu aux attaques. J’ai tracé ma route. Les militants auraient pourtant apprécié qu’un peu de respect soit demandé à M. Rocard par Bertrand (NDLR: Delanoë), qui promet de la discipline. De même, comment Martine (NDLR : Aubry) peut-elle accuser le PS de ne pas avoir travaillé alors qu’elle a en charge, depuis trois ans, les questions sociales et l’emploi, comme secrétaire nationale chargée de ces questions ? Est-ce une autocritique ? Il faudra donc que le travail et le respect soient enfin les règles au parti. Donc, tout le monde est utile, mais il est temps que ça change et de donner des responsabilités à une nouvelle génération. Déjà, il y a un pack opérationnel qui fait une belle campagne collective: Vincent Peillon, François Rebsamen, Julien Dray, Delphine Batho, Najat Belkacem, Manuel Valls, Dominique Bertinotti, Jean-Jack Queyranne, Aurélie Filippetti, Guillaume Garot et, bien sûr, Jean- Louis Bianco, Jean-Pierre Mignard et Gérard Collomb.
En cas de succès de votre motion, serez-vous candidate au poste de premier secrétaire ?
Il y a un leadership politique qui continue et continuera. Est-ce que je l’assumerai en étant à la tête du PS ? On verra. Une évidence: une personne, quel que soit son talent, ne peut pas relever à elle seule tous les défis qui attendent notre parti. Il y aura demain des responsabilités bien identifiées et clairement déléguées. Dans un esprit d’équipe, avec un animateur d’équipe. Mais, aujourd'hui, l’heure est au choix entre des projets, et celui que je défends est le seul à assumer une continuité avec la campagne présidentielle de 2007. Il est très important que les militants choisissent à la fois le changement en profondeur du parti et la fidélité aux millions d’électeurs qui se sont reconnus dans ces idées. Indépendamment de ma personne, la présidentielle a été, en effet, un très grand moment de l’histoire des socialistes, spécialement pour les catégories populaires. Ce sont elles qui nous ont permis d’accéder au second tour. Tous ceux qui ont manqué de respect au vote des militants en critiquant ou en ne soutenant pas la candidate choisie par eux méritent-ils, moralement, leurs voix aujourd’hui ? Seule la droite pourrait s’en réjouir.
samedi 1 novembre 2008
Vincent Peillon à Jean Couty le 28.10.08
Vincent Peillon à Lyon 28.10.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Mardi 28 octobre AG de la motion E à la salle Jean Couty (Lyon 69009) discours d'ouverture de Vincent Peillon.
Avec l'invitation pour l'AG, les adhérents ont reçu la lettre suivante signée par Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne:
A l’heure où nous connaissons une crise financière et économique majeure, nous, Socialistes, devons nous interroger sur le monde dans lequel nous voulons vivre et l’avenir que nous préparons pour nos enfants. Nous ne pouvons nous contenter d’être des spectateurs critiques et devons redevenir des acteurs responsables, force de propositions, en phase avec les difficultés et les espoirs des français.
Nous entendons agir collectivement afin d’apporter des réponses concrètes aux problèmes quotidiens que rencontrent nos concitoyens et influer sur le destin de notre pays au sein d’une Europe forte.
Tout cela, nous l’avons déjà initié et développé dans les collectivités que nous gérons. A l’échelle nationale, il nous faut très vite retrouver une crédibilité, l’estime de nous-mêmes et affirmer la justesse de notre combat.
Réaffirmons pour cela nos valeurs, notre sens de l’intérêt général, de la solidarité, notre vision d’une économie mixte au service de l’homme, de la croissance, de l’éducation et de la recherche.
Donnons à notre Parti une nouvelle équipe, une nouvelle génération, qui modernisera enfin nos pratiques et nous permettra ainsi de retrouver le sens de l’action collective, tout en encourageant de nouvelles formes de militantisme.
Le parti socialiste doit devenir un vrai parti populaire, ouvert, innovant et plus proche de la réalité des territoires et des militants.
Si, comme nous, tu penses que le Congrès de Reims est déterminant pour l’avenir de notre Parti et doit être un Congrès de rénovation privilégiant les idées sur les personnes, alors tu partages notre volonté d’un vrai changement.
Pour que demain, notre Parti soit en capacité de gagner, rejoins et vote le 6 novembre pour la motion E : "L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes."
Gérard Collomb à Jean Couty le 28.10.08
Gérard Collomb à Lyon 28.10.08
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Mardi 28 octobre AG de la motion E à la salle Jean Couty (Lyon 69009) discours de clôture de Gérard Collomb.
vendredi 31 octobre 2008
Vincent Peillon face à ses lecteurs
27 octobre, Vincent Peillon venu présenter son livre ""La révolution française n'est pas terminée" (Seuil) à la Machine à Lire (MAL) de Bordeaux, rencontre ses lecteurs et adhérents.
Discussion informelle et en petit comité, cette proximité autorise une intimité qui se traduit dans les propos.
mardi 28 octobre 2008
Ségolène Royal le 28 octobre aux "4 Vérités" sur France 2
Ségolène Royal - 28.10.08 France 2
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Ségolène Royal invitée des "4 Vérités" de France 2 le 28/10/2008, répond aux questions de Roland Sicard sur la crise financière et pratiques bancaires, marges des pétroliers, emploi et volte-face de Sarkozy, salaires et pouvoir d'achat, congrès.
Pardon pour le décalage son-image
lundi 27 octobre 2008
Et si on parlait d'Amour ?
MotionEDominique Bertinotti à la Mutualité
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Lorsque d'autres nous parlent d'alliances, de rapport de forces, d'égos, Dominique Bertinotti parle d'Amour, décidément les femmes ne font pas de la politique comme les hommes, en tous cas il n'y a pas de contre-exemple dans la motion E.
Chers camarades
Voici trois heures que nous sommes ensemble, permettez moi alors d’adopter un ton plus « léger », je vais vous parler d’amour !
J’aime la politique quand elle évite la langue de bois et les figures convenues
J’aime la politique quand elle s’adresse sans démagogie à tous les Français et que la gauche retrouve enfin la confiance des classes populaires.
J’aime la politique quand elle a le sens de l’anticipation et qu’elle sait dénoncer un capitalisme qui perd tête avant même l’éclatement de la crise financière.
J’aime la politique quand la France métissée s’y reconnaît et que la fraternité (3e mot de notre devise) reprend toute sa dimension politique.
J’aime la politique quand elle donne la possibilité à chaque citoyen d’être le meilleur expert de sa propre vie et qu’il puisse s’exprimer dans la démocratie participative complément indispensable de la démocratie représentative.
J’aime la politique quand elle est ambitieuse et qu’elle exige l’excellence environnementale.
J’aime la politique quand elle prône la démocratie jusqu’au bout !
J’aime la politique quand elle aime les militants, tous les militants et qu’elle en veut même beaucoup plus et qu’elle respecte leur voix.
J’aime la politique quand elle s’exerce sans tabous, qu’elle est loin des conformismes, quand elle bouscule, quand elle dérange sur le fond et sur la forme, qu’elle nous invite au mouvement et au changement.
C’est pour cela que je suis "fière d’être socialiste et de porter l’espoir à gauche".
Alors en avant camarades ! ! !
Motion E - Jean-Jack Queyranne sur la culture
Motion E - Jean-Jack Queyranne sur la culture
envoyé par Desirs-dAvenir-Vaulx
Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional Rhône-Alpes s'exprime sur la culture.
Visitez son blog de président de région sans oublier la page "évasion" de ce fou de culture : http://www.jean-jack-queyranne.com/index.php/
jeudi 23 octobre 2008
Gérard Collomb à la Matinale de C+ le 22.10.08
Vidéo de Gérard Collomb invité de la Matinale de Canal + ce mercredi 22 octobre 2008.
Lettre de Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne
A l’heure où nous connaissons une crise financière et économique majeure, nous, Socialistes, devons nous interroger sur le monde dans lequel nous voulons vivre et l’avenir que nous préparons pour nos enfants. Nous ne pouvons nous contenter d’être des spectateurs critiques et devons redevenir des acteurs responsables, force de propositions, en phase avec les difficultés et les espoirs des français.
Nous entendons agir collectivement afin d’apporter des réponses concrètes aux problèmes quotidiens que rencontrent nos concitoyens et influer sur le destin de notre pays au sein d’une Europe forte.
Tout cela, nous l’avons déjà initié et développé dans les collectivités que nous gérons. A l’échelle nationale, il nous faut très vite retrouver une crédibilité, l’estime de nous-mêmes et affirmer la justesse de notre combat.
Réaffirmons pour cela nos valeurs, notre sens de l’intérêt général, de la solidarité, notre vision d’une économie mixte au service de l’homme, de la croissance, de l’éducation et de la recherche.
Donnons à notre Parti une nouvelle équipe, une nouvelle génération, qui modernisera enfin nos pratiques et nous permettra ainsi de retrouver le sens de l’action collective, tout en encourageant de nouvelles formes de militantisme.
Le parti socialiste doit devenir un vrai parti populaire, ouvert, innovant et plus proche de la réalité des territoires et des militants.
Si, comme nous, tu penses que le Congrès de Reims est déterminant pour l’avenir de notre Parti et doit être un Congrès de rénovation privilégiant les idées sur les personnes, alors tu partages notre volonté d’un vrai changement.
Pour que demain, notre Parti soit en capacité de gagner, rejoins et vote le 6 novembre pour la motion E : "L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes."
Reçois Cher(e) ami(e), Cher(e) camarade, nos amitiés socialistes.
Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne